La terre qui en son sein aujourd'hui m'accueille à jamais gardera le souvenir de mon corps Mais ne pourra retenir ma haine en un deuil Que seul moi déplore.
L'eau elle-même s'imprégnera de mon âme Et dorénavant à vos lèvres vous porterez Ma hantise du tombeau et des vers infâmes En une eau souillée.
Quand l'air vagabond se chargera de mes éthers Ma rancœur enfin libre emplira vos poumons Devenant malgré eux morbides légataires De mes pires démons.
Et ce feu dont mes yeux desséchés à cette heure Plus jamais sa lumière ne pourront regarder Brûlera désormais sans que je ne demeure Parmi vous esseulé.