Les champs de la passion jamais moissonnés Sentent l’arôme fiévreux des corps enlacés Les matins qui ressemblent à la liberté Les rires qui passent comme l’été
La nuit revenue, l’oasis en flamme Eclaire les arènes de la douleur Les couleurs mêlées du sang et de la pierre Brilleront à jamais comme ton corps de femme
La voix crayeuse du temps bourreau Courbe les blés noirs de l’abandon Pas un jour, pas une nuit, pas un soir Sans que ton rire d’enfant tzigane Couvrant l’orage de ton regard Ne revienne embellir mon âme
Et mon cœur rejeté au ciel Saigne comme un soleil coupé