J'épuiserai des ciels à force de les peindre Et tu t'endormiras les paupières baissées, Tandis qu'un soleil mûr à force de l'éteindre Embrasera ton cœur de son feu cabossé.
Là, tu retrouveras les lignes méridiennes Où sont gravés les mots aux pointes des compas Qui t'indiquaient les nords me perdant sur les tiennes, Et mes écrits te sont aux pointes des combats.
Je flirte avec mon doigt sur tes parfaites courbes, En glissant sur l'ovale où ton visage exprime Une ombre majestueuse issue des champs de tourbe Où le destin me fit aussi chasseur de primes.
Offre-moi s'il te plaît, ta lumière absolue, Guide mes pas pesants dans cette obscurité, Et tresse les versets de ce que je veux lu De l'Art échevelé pour nos bleues cécités.