Où est ton Chant? Genèse de notre musique, Loin de mes cris, des remords et de ma douleur. Je te sens partir, sourde, sans craintes ni peurs, Tu vas esseulée vers un néant aphasique.
Même vous, astres, marée d’éther onirique Êtes restés stoïques ignorant mes pleurs ! Me plongeant dans ce Noir, lave, jus de l’horreur Rongeant l’âme et la chair. Cauchemar extatique !
Jamais autre plainte ne m’aura fait verser Autant de larmes, que les cris que tu poussais, Affublée d’un cœur si faible et à ce point blême.
J’ai si longtemps cru l’idée du « Cœur-floraison » … Que voir le tien exsangue a percé ma raison, S’exsudant au lent rythme de ce requiem.