« Le monde est dangereux » et les fauves partout Mais il reste toujours le soir blanc rouge et gris Vu des vitres d’un train par le peuple amaigri Et l’étrange et parfait brun de vos yeux surtout
Mon regard un peu flou retient aussi de vous Vos bras en plein été aussi blancs que du riz Et vos dents plantées comme une herbe de prairie Vous m'aviez pétrifié sans prendre rendez-vous
Le ton de vos cheveux qui me semble idéal N’intégrera jamais la gamme l’Oréal Il mêle les couleurs de flores disparues
En voyage entre deux pensées inévitables Qui traversent l’esprit comme un soc de charrue On préfère garder la moins désagréable