C’est une feuille grise une page de livre A y voir de plus près ce sont cent têtes molles Chantant comme un seul homme un air fade et frivole Appris du matelot que la liqueur enivre
Ton visage est souvent comme un bijou en cuivre Très ancien découvert à six pieds sous le sol Un engin mystérieux qui apaise et console Un changement de siècle auquel il faut survivre
Où que l’on soit pourtant ces fichues pages grises Jonchent tous les planchers remplissent les valises Passent devant tes yeux parfois quand tu me vois
Prends-en une au hasard et lis-la s’il te plaît Et puis que tout s’efface à part ta douce voix Apprenons à goûter le confort incomplet