Ô Prosodie, ô cruelle maîtresse, De tes bienfaits, je suis le débiteur, De tes leçons, l’humble solliciteur, Pour surmonter l’aria qui se dresse.
Pardonne-moi si quelque maladresse Vient à blesser ton œil inquisiteur, Sois indulgente envers ton serviteur, Daigne accepter les vers que je t’adresse.
Aux temps anciens, tu conseillas Ronsard ; Avec Hugo, quelques siècles plus tard, La poésie embellit davantage.
Bien qu’aujourd’hui beaucoup te voient mourir, Ô Prosodie, ô laisse-moi t’offrir Modestement ce sonnet en hommage.