J’étais près du moulin lorsque tu descendis Sur un rayon de lune, un collier de tendresse Enluminait ton cou, fleurant bon l’allégresse Des pétales d’un rêve en mes sens ébaudis.
Ta beauté, ton esprit, me laissaient étourdis, Dans tes yeux amoureux, j’ai bu jusqu’à l’ivresse L’eau fraîche du bonheur que tu versais sans cesse, Au parfum d'un nectar fleurant le paradis.
Je n’osais te toucher craignant une blessure, J’avais peur de souiller une image aussi pure. Pourtant, sous un baiser, tout ton corps a frémi.
Dans tes yeux j’ai vu naître une larme argentée, Mais quand vint le matin, mon songe dédormi, Au creux de l’oreiller, la perle était restée.