Enchaîné d’un amour que je ne peux polir, Maintes fois reconnu et exprimé pour elle Le temps file en mes doigts, et mon cœur si fidèle Ne bat plus sur son sein ni ma main le couvrir.
Si le temps a fané, tant sa peau son désir Mon souvenir est là, de toujours sa prunelle; De ce phare qui me guide, une femme si belle. Il est temps de revoir cette fille et d’agir.
Dieux craignez ma colère, et mon fiel venin! Je n’aurai de repos sans écrire à la main, Pour refaire le monde et conquérir ma femme,
Pour trouver un destin que j’exige à former, L’innocence du mot et la force d’aimer, Et vivre enfin à deux le salut de mon âme.