Lors d’un si long voyage Ulysse a tant donné, Sur les mers et les vents, de sueur, de sa peine. Quittant un matin Troie vue en sang mais sereine Par Charybde et Scylla, il sera condamné.
Des épreuves vécues, et toujours obstiné De sa couche de son lit mais aussi de sa reine; Dans son rêve elle est là, le tenant en haleine Pour un an ou pour vingt, sur son front couronné.
Que serait ce trajet sans amour au retour Sans moitié tapissant son métier chaque jour Et la nuit le défaire, en espérant encore.
C’est de toi qu’il s’agit, seule amie de mon cœur. L’odyssée m’a contraint vers autant de bonheur A revoir ton sourire, est-il prêt à s’éclore ?