Je fis jadis le choix De vivre à la campagne Au pays des légendes Irréelles et vivantes
Ce rêve fut dès lors Mon unique bonheur Ayant acquit un abri enjôleur Auprès d'un petit bois Je suis devenu alors Pour certains Un pauvre gueux perdu En un autre ailleurs Une âme survivante Dont l'esprit est éteint
En ces lieux calmes souvent Que rêveries accompagnent Rimer ici est délice éperdu Qui me plaît à toute heure M'épanouit car les imaginaires rendent Gai guilleret et folâtre comme le vent