Je voudrais tant lire à mon aise tes mots doux Oh très chère pourvu qu'en mon secret réduit Ne viennent ici chez moi des visites aujourd'huy Certes j'ai du temps libre en ce joli mois d'aôut
Je me contenterai d'un plat à l'aîgre-doux D'un carafon de vin du jardin quelques fruits De ton nouveau roman crois-moi jamais autrui N'aura vent du récit de ton ami hindou
Si par un pur hasard un parent se présente Préviens-moi aussitôt et ne le fais attendre Tu sais que sa venue est très valorisante
Mais si un religieux ou des politiciens S'en venaient à ma porte éloigne ces magiciens Je connais leurs raisons que ne saurais entendre
Sonnet Gran hotel de Péniscola Les Maissineries X.20