En ce long soir d’hiver au coin d’un âtre en fonte Je revis mes souffrances et les profondes peines Et les douleurs subies qui glacent encore mes veines Que ma plume chagrine en ce poème vous conte
Je connais vos bontés et vos atouts précieux J’ose vous confesser mes larmes spontanées Dès que revient l’hiver et les débuts d’années J’avoue sans honte alors mes pleurs silencieux
Ces temps me remémorent de tristes souvenirs Des souvenirs si forts bien que déjà anciens Depuis lors mon vieux cœur sans arrêt se souvient Et ne peut ni douleurs ni chagrins contenir
Lorsque la mort immonde à sa table convie Un enfant,un angelot,un quidam,une vie Par un destin cruel,le hasard,la déveine
En ces heures chers amis vous ressentez la peine Qui survient sans prévenir lorsqu’un être se meurt Les regrets,la tristesse à tout jamais demeurent
Sonnet irrégulier(Crassi modo) Les Maissineries.II.20