Bien que là-haut perché Loin des vents alizés Ton site à la blancheur céleste A présent agressé et touché Gémit et geint sous les coups attisés Et sournois d'une gestion funeste
Lors tu pleures l'exode d'imposants icebergs De peuplades d'oiseaux de ta faune en dérive Et tu peuples d'ilôts multiples mers et océans Où tout être se meurt avec toi et tes glaces
Je n'irai plus hélas en ces lieux du néant Vivre en liberté sauvageon sur tes rives Auprès des Inuits seule tribu des berges De l'Arctique jadis vaste plaine de glaces
Car aujourd'huy il succombe ton décor Superbe sous l'effet du climat de l'ozone Je crains hélas que notre monde alors Se rue dans le Cosmos à travers cette zone