Souvent les samedis soirs de l'été Lorsque la nuit descend rafraîchir Les journées chaudes et oppressantes Et les humains fourbus par l'ouvrage accompli J'ai ce souvenir d'encore entendre La ballade que les sonneurs de trompes Lançaient au loin aux quatre-vents Ils nous charmaient alors Par leurs chants mélodieux Qui donnaient fête aux bourgs
A présent dès que j'entends le son des cors De chasse et l'aubade de ces sonneurs Leurs airs harmonieux et propres A l'Ardenne authentique et profonde Ces airs me remémorent ma jeunesse passée Et l'harmonie de ces soirées Champêtres et villageoises
Ils me rendent en ma vieillesse présente L'imaginaire de cette époque Ancienne calme et reposante
Poème lyrique en vers libres. Les.Maissineries IX.20