C'est à la vesprée où une sieste m'emporte Qu'à cet instant je revis des scènes de l'enfance Qu'évoquent parfois les effluves printanières De la campagne environnante embaumée De senteurs ; celles de feuilles mortes de muguet odorant issues de la forêt Parfois celles de fleurs fanées, de lilas Ou celles de lieux où les feux calcinent Les fanes imbibées répandant en fumées Les nuées blanches empestées du fumier Nouveau répandu encore puant Tout fumant sur les labours voisins Leurs bouffées de gaz aux vapeurs fétides Oubliées par ceux résidant en ville C'est toujours lors de ce cycle vespéral Que ces souvenirs viennent titiller Le rural que je suis