Souvent à la vesprée En cette heure funeste Je vois naître en moi Un bref instant où je me sens Sénile car un besoin pressant D'une pause, d'une sieste Se fait jour pour clore ma journée Cet état là me cause Asteure bien des émois
Et pourtant N' est-ce point chose utile Ces pauses répétées
Les poètes en leurs vers Par une simple césure Font chanter leur métrique Et lors vibrer les rimes
De même chantres Musiciens et trouvères Par le fait des silences De tempo de repos Gèrent leur mélodie
Sur notre astre enfin N'est-ce point chose utile Ces pauses répétées
Le jour chasse la nuit Le labeur le repos Le temps les heures Ainsi régentent notre vie