Lorsque la bise de l'Est s'insinue sous la porte Et que le vent du Nord balaye les feuilles mortes En ce temps là riches et pauvres sous le même univers Se regroupaient devant toi de l'automne à l'hiver
Adonc Toi mon vieil âtre à tous les vents ouvert Tu attirais sous ta hampe par où les fumées sortent Un public avide de chaleur seuls les bois encore verts Ont patinés tes murs que chaque année tu supportes
Car en cette noirceur tu rayonnes en deçà des flambées Subies ma très chère et vieille cheminée à jamais nimbée Par tes aides apportées déjà lors de ces temps anciens
Aux peuples démunis tu restes fier et toujours stoïcien Mon cher brasier tu exultes là-bas en un ailleurs Car lors tu brilles sur les écrits qui te mettent en valeur