Ah ! si j'avais écouté les propos Eclairés prodigués par le dénommé Caïs mon fieffé voisin je serais au repos A jamais en son lieu de quiétude Car pour lui mes études Me le garantissaient A vie cet emploi à l'état providentiel Certes généreux sans être démentiel Car en ces temps en grand nombre Les vaches grasses paissaient Loin des natures actuelles et sombres
Je serais alors chômeur devenu Adonc un fonctionnaire à plein temps De mon pays tels les ministres au pouvoir Et dignes de recevoir de l'été au printemps Une rétribution vitale un adéquat revenu
Afin que par ce don financier Tels les poètes survivant jadis Sous mécénat princier Comme eux libres de mener une vie De rentiers oisifs avec force envie De poétiser d'écrire des poèmes inédits
Dès lors cet emploi je l'ai laissé à d'autres N'étant point reconnus par le pouvoir Du prince comme artiste renommé Par chance j'ai choisis une voie autre