Lorsque tu apparus sous les feux de la rampe Pareille à une fée mon cœur de toi s'éprit Et ton chant sibyllin merveilleux me surprit Charmé par sa douceur tu me tins sous ta hampe
Ores je vois encore cette dame chantant Car alors son style me paru irréel Elle me semblait venir d'un monde fort tentant Était ce une reine cette mademoiselle
Hélas je ne sais ma mémoire fut ravie Cette scène jamais n'a renaît en ma vie Mon étrange vision fut tellement brève
Qu'elle dura juste le temps d'un joli rêve Et je me réveillais seul sur le sable fin D'une plage déserte aux nébuleux confins