J'aime en ma douce campagne A la lisière de ma forêt voisine Assis sous sa ramure protectrice Paresser en vesprée et rêvasser Sans cesse à l'abri du soleil Tapis en ce lieu calme et sauvage Guetter les bruits familiers Les allées et venues d'un gibier Du terroir forestier et fainéanter Hélas bien souvent une fatigue Soudaine me surprend et alors Je sommeille et m'endors
Sous les rires moqueurs Et quolibets peu flatteurs De paysans besogneux Je m'éveille en sursaut Et maugrée ces intrus