En sa robe noircie mon vieux foyer affronte Depuis des décennies devant la cheminée Des hivers rigoureux et son habit de fonte Chauffe bon an mal an toute la maisonnée
Par sa baie vitrée nombres de flammes vives Eclairent nos prunelles en lueurs charmeuses Des flammèches volent s’étiolent et puis revivent Lumineuses parfois se consumant fumeuses
Mon dragon flammivome est apprécié en tout Son aspect ancestral le rend très romantique Il est le familier confident,le brûle-tout
Le poète aussi flambe et dès lors qu’il transcrit Il allume des feux ardents et poétiques Car sa plume a le don d’enflammer ses écrits