Elle était très jolie Sœur Marie Aurélie Pour ses vœux exaucer Envers les pauvres placés La robe des nonnes elle prit Depuis son Dieu épousa son esprit
Dès potron-minet après ses dévotions La nonette partait joyeuse de convictions A l'hospice voir ses vieux pensionnaires Pour les soins d'une bonne gestionnaire
Cette vie de simplicité hors honneur Etait sa destinée son bonheur Elle aidait les mourants à la maladrerie Atteints de tous maux parfois de diphtérie
Son cœur vibrait de cette beauté intérieure Étrangère aujourd’hui ou tombée dans l’oubli Assez souvent ce don se vit encore ailleurs En ces lieux de prières toujours survit ce rituel Car des principes nouveaux bien établis Ont cours sur scènes en nos temps actuels
en souvenir de mon grand oncle Jules M dit Firain Les Maissineries III.19