Je me voyais jadis Rêvassant aux étoiles Être épistolographe De longs films inédits Du cinématographe Qu’évoquaient mes pensées
Projeté sur la toile Par les frères Lumière L’arroseur arrosé A son tour arrosé Enjoua mes pensées
En ma tête et pour rire Je crée un cinéma Aux images de rêves Et du rêve en images Au point que l’écran crève Sous les feux de mirages Et me porte à sourire
Je fais mon cinéma De scènes coutumières Qu’il me plait d’agencer Au sein de mes pensées Ces jeux de comédie Enchantent alors ma vie