Il est sous les tropiques,parmi tous les oiseaux Qui nous sont parvenus,en dons originaux Des perruches superbes aux plumages baroques Couple certes uni mais d’allures équivoques
Accrochées au perchoir,côte à côte emboîtées A longueur de journées tiennent propos paillards Et semblent se complaire en ragots égrillards A éplucher je crois toute l’humanité
En elles,je vois Bette et son mari aussi Qui prennent un grand plaisir à cancaner ainsi Pour un oui pour un non leurs deux esprits chrétiens
Cherchent noise à d’aucun,comme leur pain quotidien Garde toi de ces gens,que tu crois être amis Pourvu que le ciel s’ouvre aux oiseaux de paradis