Connaissant ma venue mes désirs mes envies Vautrée sur le sofa grenat de son salon boudoir La démone entretenait céans les vices de la vie Nonchalamment appuyée sur les vieux accoudoirs
Au milieu de coussins aux multiples couleurs Des coussins japonais faits de soie de pékin D'autres en satin brodés de dessins et de fleurs Comme sont faits les ciels d'antiques baldaquins
Elle m'attendait la coquine dénudée fascinante Bien que nue cette posture lui donnait davantage L'air d'une ottomane d'une catin alléchante Lors mon cœur aguiché tenaillé tel un otage Lui fit nombres d'hommages en une fête impériale Comme une offrande due à une diablesse royale