Voici l'été enfin Temps prisé,bienvenu Où Ceres la blonde Et Hèlios son complice Font mûrir les blés d'or Et brunir les corps nus
En ces longs jours propices Aux «farniente» vacances Où les grains et les herbes Se moissonnent et s'engerbent Bons nombres se délectent Opportuns et mondains En des lieux très sélects
Loin des routes,hors les plages Où vacanciers défilent A la mode du temps En bikini,en files Le poète ce sage Ignorant de ces mondes Vit durant «Messidor» En composant des stances A la gloire du temps