La mère,pour le petit,avait des attentions charmantes De doux mots murmurés,tout bas,de sa voix apaisante Ses pensées voguent ailleurs,bien loin;on la sentait ravie Qu’il soit son univers,son soleil,son amour,sa vie
Son ange lui sourit,bienheureux et l’appelle mamie Ses bras réclament son aide,son corps s’ouvre auprès d’elle Son coeur inconsciemment devine qu’il la tient sous tutelle Qu’elle est son univers,son soleil,son amour,sa vie
Deux jeunes,enlacés corps à corps,se couvrent de baisers Leurs sens,excités à l’extrême,les rendent étrangers Ils vivent leur univers,leur soleil,leur amour,leur vie
Assis aux alentours,les vieux contemplent et se souviennent Du temps de leur jeunesse heureuse,de leurs fredaines ancien Ils étaient l’univers,le soleil,les amours,la vie
Sonnet irrégulier (+12 syll) Les Maissineries VIII 19