Lorsque parfois la nuit,tu voyais des ombres Se mouvoir,fantômes noirs et sombres En ta chambrette où les monstres apeurent Tu appelais alors pour apaiser tes peurs
C’était des êtres laids aux allures immondes Créatures fabuleuses issues d’un autre monde Surnaturellement divines aux faciès grimaçants Que nos bras éloignaient par des câlins berçants
Avec le temps enfin,ils sont partis ailleurs Hantés d’autres bambins hélas,certes autant aimés Que de rêves d’enfants ces esprits gouailleurs Ont depuis des années troublés,pourris,brimés
Lors tu vivais chez nous,nous regrettons ces temps Ces temps où petite fille nous te gâtions un peu Et nous étions heureux loin des palais pompeux En famille,réunis durant maints et moult printemps