Un jour,à Marbella,je vis sur la promenade Accompagnée d’un jeune au fort accent anglais Une fille se disant,native du désert Dont l'intense regard sortait d’iris très verts Rien ne l'effarouchait et j’eus donc le courage De plonger en ces yeux;ce fut Shéhérazade Hélas l’homme parla;adieu mon beau mirage Bien sûr je contemplai cette beauté qui plait
Maquillée sans excès et les cils crayonnés Elle avait un rubis planté au coin du nez Ses cheveux noirs bouclés tombaient derrière le dos Déesse,à vous damner maints aficionados
Ou Naïade sans doute habitante des lieux Qui traitait les humains comme des demi-dieux A longueur de journées,elle arpentait la grève Pour offrir disait-elle,de longs séjours de rêves Nous eûmes ce privilège,mais n’en usèrent point Incrédules nous fûmes,devant ses baragouins