Le chêne,en sa jeunesse,est juste un simple gland Frêle pousse,arbrisseau,puis cet arbre géant Dont le bois réputé,pour sa fleur,sa pureté Est ici,apprécié,aussi pour sa dureté
Ce colosse pourtant au pied enraciné Supporte chaque année,le poids de ses années Son écorce rugueuse cache un coeur tendre et bon Sous des dehors bourrus et un genre furibond
En moi,mon cher Philippe prime la nervosité Qui ne fait qu’empirer,hélas avec mon âge Après chaque décharge,tourne bien vite la page Mon coeur n’a que regrets et que morosité