Voici qu’arrive octobre,ses brumes et ses brouillards Ses jours,bleus du soleil,ses nuits blanchies d’effroi Sa grive grassouillette,ses grues aux cris paillards Qui,par leur vol en flèches,s’enfuient transies de froid
Novembre,nous rappelle le temps du souvenir Des souvenirs récents aux souvenirs passés Là,où s’envole notre âme en un proche avenir Ce morne lieu sans joies,séjour des trépassés
Décembre que voilà est idéal aux rêves Muses,vite venez,relayez-vous sans trêves Avant que des humains n’aient des pensées perverses
Et tandis qu’au dehors,que l’élément bouleverse Sous ses dessous charmeurs,Dame Nature dort Belle,comme une hermine en sa parure d’or