Comme au temps de mes aïeux En nombres les voici revenus Habillés comme jadis Pauvrement haillonneux Tout autant malvenus Trainant au coin de rues Une sébile à la main En quête d'un quignon de pain De drogues de « Quo vadis » Sans peu d'options en vue
Ce sont des gens sans toit Certains ont fait ce choix De vie de bohème d'asociaux Comme au temps de Villon Ces gens dits les gueux Vivent en pauvres hères Sous l'aile de sociaux
Mais l'état providence Leur filon Hélas pour eux S'en va en déshérence En pauvreté pire en grande misère