Sur mer en mes nombreux voyages J'ai parcouru des lieux innombrables Jeunot sur une île déserte inconnue des mortels Seul humain en ce monde j'ai pu vivre un amour tel Celui d'un ange une passion platonique impérissable Avec une sirène magicienne et jolie je me pâmais En ses bras mon esprit ivre de clichés et mirages Succomba charmé par cette Vénus venue de la mer Des Sargasses me dit-elle pour m'aimer à jamais
En fait je vous narre ici ce conte de fées d'alors Un malheur qui me guette toujours et encore Hélas en mon pays car le fantôme de cette dame M'étiole mon infortune est grande je rame En cette infélicité elle me tient sans cesse je vis Sous la coupe de cette déesse de la mer Malgré ses chants sibyllins certes je survis Bien loin d'Orphée et de sa lyre magique Je suis seul à languir en cette poétique