Sans faiblir infâmante douleur Tu m'étreins jour et nuit tu me courses A me ronger les chairs à toute heure Laisse mon pauvre corps en paix,source
De nos peines et de tous nos malheurs Avec toi je suis devenu tel cet ours En cage sans défense enragé et sans heur Je subis tes supplices et demeure sans ressources
Sur cette terre où nous survivons ores Depuis des lustres sous tes maléfices en nombres En des cliniques hélas nous t'endurons encore
Car tu rodes là Ô perverse douleur à l'ombre Mais des anges la nuit le jour nous veillent sagement En gérant nos souffrances avec amour et dévouement
Au personnel des Clin. Un. Mont-Godinne XI.10-I et II.2011 Sonnet ex. Les Maissineries II.20