Au bord d’un cendrier,la pipe abandonnée Le fourneau culotté exhale des odeurs Parfums d’un oncle aimé aux rides ordonnées Ramène des regrets et sert de décodeur
Instrument de doux rêves,foyer de tant d’idées Les légères volutes,crachant maintes pensées Emplissent cette pièce d’épaisses et bleues fumées Et ma vieille mère,hélas y est cernée
Lui, vague aux yeux,pensif,fait des ronds en humant Ressasse ses amours,ses souvenirs d’antan Mais qui sait,oui,qui sait,à quoi pensent les vieux
Elle est là,assise,pensant des voeux pieux Espérant une parole,mais gardant le silence De crainte de troubler cette heure de bienveillance