Là-haut sur son rocher majestueux se dresse Le château de Bouillon,celui de Godefroi A l’abri des vieux murs les pas d’un palefroi Résonnent en échos en notre forteresse
Au sein du fier donjon des esprits en détresse Fredonnant des refrains qui nous glacent d’effroi Errent souvent l’hiver et les soirs de grand froid Avec de blancs fantômes enivrés de tendresse
Les pierres et les rochers nous content le vieux bourg La vie des pauvres serfs vivotant au faubourg Car elles ont vu en bas défiler tant d’histoires
Des actes criminels de barbares en armes Des batailles sanglantes et des cris de victoires Et parfois en cachette elles sont toutes en larmes