Je laisse à mon Yvonne Qui, avec moi fut bonne L’usage de mes biens Tout comme s’ils furent siens Sauf si d’aucun s’en charge Egalement à sa charge De faire réduire en cendre Ma dépouille encore tendre Point et nul n’est besoin D’avoir une sépulture M’épandre avec grand soin Tel qu’en agriculture Encore moins d’une absoute La, toujours, j’ai un doute Me défendre en personne La cause me passionne Comme j’ai horreur en plus De la publicité Pour ma félicité Au diable, nécro, laïus A mon fils, tout ou rien Si ce n’est sa famille Qu’il s’en occupe bien En sorte qu’elle brille Pour le jour où je tomberai«Paf» Voici donc mon épitaphe Non pas pour un monument Mais pour lire uniquement, A laisser sur cette disquette Ta, Ta, bla, bla à perpète
Épitaphe
Ci git, contre son gré, le peu de reste De Pierre Crasset, mort en paix,sans un geste Il eût voulu, grâce ultime et divine Etre épandu en sa forêt voisine Mais qui sait, si un jour Les Dieux, dans leur bonté De ce lieu, son séjour Feront sa volonté