La nuit des mornes paysages de l'esprit S'excite d'une faune vive d'anges ondoyants, De mouches butinant les noirs flancs purulents Des dieux de la vallée des heureux endormis. Elles embrassent avec passion les visages d'or Cédant comme foyer à leurs larves d'ivoire Les corps nus pour y établir un nouveau square Et composer ensemble un singulier folklore. Bienvenue au paradis de la pourriture Où la vermine s'extasie en une danse Et la chaire morte dessine une faïence. La vie se termine ici comme une sale ordure, Les mouches, les vers, comme seuls condoléances. Oublies l'orgueil en pensant à cette audience !