Noctambule, sur le fil de la nuit tu danses ! Tes rêves au ciel, tes deux pieds s'enracinent en terre. Suspendue entre les étoiles ta conscience ; Et le sel du monde nourrissant l'univers. Orion et Calliope t'emmenant dans la transe ; Les esprits du temps se dissolvent dans l'éther. L'absolu se révèle à toi dans sa présence ; Et tu rejoins la constellation des mystères. Bienheureux gardien des songes, montres la route ! Sous la mer sacrée des astres, un remous, le monde ; Et les lumières antiques d'une étoile morte. Sur la voie lactée, il souffle le vent du doute ; Le sourire mythique de la lune ronde. Bienheureux ! Nuit et phantasme t'ouvrent les portes.