De sa tête l’angle droit Fait au mur Une chevelure de bois Qui me borde de son silence sombre Comme le butoir des rêves Auxquels je succombe.
Blotti sur le rectangle ferme De son ventre blanc Je presse de mes paupières Des baisers de sommeil fervents Contre les taies claires Et sans tétons de ses seins de coton.
Sous sa couverture retroussée, Les draps de ma jeunesse Exhalent une fraicheur bien repassée Où je glisse de mon corps aliéné La fatigue d’une longue journée.