Elle admire la colère divine, La grâce venant des cieux Pareil aux rêves somptueux Éclatante comme un cygne
O destin plaisant, privilèges héréditaires Elle contemple le monde d'un œil absent Et aperçoit un instant l'onde d'un soleil couchant Quand bien même elle n'oublie pas les plaisirs éphémères
Car à l'éclat de la lune obscure, son cœur vacille Dans les ténèbres l'espoir tel une étoile qui brille L'élixir des passions la comble tendrement d'ivresse
La nature et le monde, sujets de ses désirs Au crépuscule l'Ennui lui arrache un soupir Car le temps jour après jour jamais ne cesse
O muse de mes nuits ensoleillées, de mes peines Fait que mon sang coule à nouveau dans mes veines A jamais la rivière d'or scintillera de bonheur
Tel un aveugle qui rêve, il apprécie les anges Toi qui créa ma passion, entend mes louanges Plus que jamais la rivière d'or s'illuminera dans mon cœur