J’écoute la Nuit, vraiment, Et de mon cœur, les battements. En contrepoint le bruit lancé D’un bolide en surrégime dans la cité, Celui, d’une auto qui se gare, en vibrant, Et celui du stylo à encre rouge, crissant, L’oxygène vicié chuintant Au travers de mes naseaux, reposant, Et ce sifflement du silence aux tympans, Comme si celui-ci engendrait son opposant. J’écoute mieux mes pensées, Lorsque les hommes sont reposés. Les tubulures du radiateur font des craquements. Là, une moto dépasse l’entendement. Les flics sont en train de dormir, Il n’est ni mouche ou moustique à vrombir. Il fait assez frais au lit de ma chambre, A écouter le silence de la nuit de novembre