(hommage à Didier Squiban à l’abbatiale St Gildas de Rhuys)
Il est grave et beau, Le message posthume Adressé à ton oncle, Un soir du mois d’août, Ensorcelant les touches Arlequin du Steinway, Devant les brisants De granite de ce couvent.
Les monstres grimaçants Aux chapiteaux romans, Arrêtent alors de ricaner, Pour t’écouter, Didier, Faire pleurer les notes Qui, sur vous deux, marmottent
Elles sont limpide rivière, Qui gagnent la mer. Tes doigts frissonnants, Tracent ce message émouvant, Qui parle de toi, de vous deux, A ton oncle, sur la lande de la nuée.
Didier, il joue à ton côté, Cueillant ton affection illimitée.