Le sentier était en courbe, je sortais du tunnel Flottant mi-bleu et mi-vert sous des larmes de mer Le Père à gauche, émeraude, lourd comme un ciel d'aube La terre à droite, rasée, ses crêtes m'accueillait
Je guidais mes yeux perdus vers l’immense inconnu Mes pas mécaniques de sable coloré sur l'immaculé Il y avait les rochers baigné de nos sangs D’eau salée et de larmes de joie Depuis tant d’années tannées et d'espoirs Par le temps tout jailli
Ces doux rochers frottés sur le flanc d’une caresse intense Et ces vagues en colonnes couchées, et moi battant Comme un murmure déposé sur le sable de mon cri jaillissant