Lors des coulées se dressent En nuée les branches arrachées Filées sans vent l'arbre dressé
Les langues ployées sous les courants Cyprès du nord au creux devant Cette lune ployant les ramures naissantes
Si mon regard se porte sur l'improbable courbe D'une forme noyée sous une lumière étrange Si mon pas prudent s'interroge au seuil de l'étrange Si grand que mon être vacille
Est-ce alors que l'essence trouble ma vue ? Si fort est le trouble De cette vision imprévue De cette clarté déjà vue
Mon âme perdue se cale aux filures De l'envolée sous les cieux Et mes pas repus de l'indigeste vision Vont s'étreindre sous de sinistres bas fond