Des murs géants et abondants comme guides, Suivant un pas léger qui laisse visiter, Des rues, des places et des jardins humides, Envoûté par le regard, toujours captivé.
Le temps n'est pas compté, rien ne nous demande, Suivre cette rue pavée, monter ces marches, Longer maintenant ces grilles qui défendent. Admirer un portique jusqu'à son arche;
L'oublier. Des jardinières de vraie valeur, Ici un étalage, là une affiche, Des gens, des enfants, des sourires et des pleurs. Bifurquer à droite, suivre ces pas lâches.
Revoir un couloir, se proposer de s'asseoir, Avancer encore pour trouver une position, Etre entouré d'animation et la voir; Sentir un vrai pouvoir à toutes ces fractions.
Entendre les véhicules jusque là muets, Redisparaitre pour plonger dans ses pensées, Profiter de la musique des paroles, Songer au prochain trajet vers ses idoles.
Voilà le chemin neutre de cette journée, Proposé par ces reliefs si bien modelés, Suggéré par la situation partagée.
Tout va sûrement à l'entretien de son cœur, Auquel la ville essaie de faire honneur, De branches dessinées à toutes les hauteurs.
