Il est inutile de chanter Les larmes D'un fleuve qui lentement redevient Ruisseau Image d'un visage Sans armes Pour qui le temps est masque Couleur d'eau.
Cœur éloigné, à l'ombre Des drames, Quand flotte dans la nuit De mes pensées Le mystère du pourquoi De mon âme, J'erre Au crépuscule d'une existence Effacée.
Mon chemin s'arrête Comme un cœur asséché. Il est des jours où l'espoir Est un fruit caché. Tous mes secrets s'en vont Au fil de l'eau Avant de disparaître doucement Comme des oiseaux.