Il y a le sable et le vent, l'ombre et la nuit Il y a l'espace qui blesse le silence Il y a la pierre écorchée de notre ennui Il y a le souffle meurtri de l'existence
Il y a le désert, impalpable et sournois Il y a son peuple, sa vie et sa misère Il y a des regards démunis qui se noient Il y a l'enfant tétant le sein de sa mère.
6. Blessure
Je blessais La lande silencieuse Aux cailloux ridés de légendes, Quelques pensées tristes dans mes poches, Un peu de thym sur l'aquarelle Du Temps.