Il appartient à la nuit D'aimer le masque de l'enfant-misère Quand la rue-déchet Cicatrise les plaies du jour Et rend l'ombre de l'angoisse Plus grave Que l'empreinte de l'enfant-silence Sur les murs de l'infécondité.
Il appartient à la nuit De préserver le souffle de l'enfant-plainte Et d'esquiver son cri-poignard Déchirant le voile du mensonge Afin que vivent ces simples mots Ces gouttes d'amertume Comme une quintessence Née du gouffre de l'incompréhension.
Il appartient à la nuit D'être une mère attentive.